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Dans le cadre du Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (Fsrp), une quinzaine d’organisation de la société civile, membres de la Coordination pour le suivi évaluation par la société civile (Cosesc), étaient en atelier de formation sur le contrôle de l’action publique, en fin de semaine dernière, à Kpalimé.

L’Afrique de l’Ouest est la région la plus vulnérable dans le monde. Cette région confrontée à plusieurs chocs, notamment climatique, agricole, sanitaires, conflits divers, … à l’origine des crises alimentaires plus sévères au monde.

Outre une très lente augmentation de la productivité agricole, les imperfections du marché, notamment la variation et la volatilité des prix des produits de base, pénuries alimentaires localisées, entre autres, constituent l’un des facteurs aggravant de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle.

Face à cette situation, le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (Fsrp), lancé en juin 2022, se veut de redresser voire accroître la productivité agricole, et l’atteinte, à terme, de la sécurité alimentaire dans les pays concernés (Burkina Faso, Mali, Niger, Togo).

Financé par la Banque mondiale à hauteur de 50 milliards de Fcfa, l’initiative vise à renforcer les capacités des membres de la Coordination pour une meilleure appropriation des stratégies d’intervention du Programme et l’atteinte des missions de suivi à travers une amélioration des conditions de vie grâce à l’agriculture.

La Rédaction

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