
PIS-Afrique est résolument engagée à encourager le leadership féminin auprès des étudiantes en fin de formation. Cette association, qui œuvre dans le domaine de l’humanitaire, a organisé hier samedi 23 décembre 2023 à son siège à Lomé, une journée dédiée au Leadership féminin. L’événement a rassemblé près de 200 participantes.
Devant ces étudiantes pour la plupart en fin de formation, un panel d’experts et de personnalités de haut rang, parmi lesquelles l’honorable députée Me Françoise Molgah Abougnima-Kadjaka. Le clou de cette rencontre a été la distribution à toutes les participantes de kits d’ouvrages publiés par cette parlementaire qui incarne le leadership féminin et qui a fait de sa la promotion son cheval de bataille.

« Dans la droite ligne de promouvoir le leadership féminin, nous avons trouvé qu’il était important d’inviter l’honorable Kadjaka qui, elle-même, incarne le leadership féminin à partager son expérience avec ces jeunes filles. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre à leur disposition les ouvrages que l’honorable député a publiés, afin de leur montrer la voie. Cette activité s’inscrit bien dans la droite ligne des interventions de PIS-Afrique », a souligné M. Ouro-Akpo Ezotou, Président du Programme d’Intervention Sociale-Afrique.
Pendant près de trois heures d’horloge, tous les intervenants ont accordé leurs violons sur la nécessité pour la jeune fille de créer des conditions favorables pour atteindre le leadership.
Le premier appel est venu du premier vice-président de l’Université de Lomé. Reprenant les propos d’une personnalité influente, le Professeur Komlan Batawila lance à son assistance : « Quand on commence par vous charcuter dans la société entant que femme, comprenez que vous êtes une valeur sûre car, on ne jette la pierre qu’à l’arbre qui porte des fruits. Voici les valeurs sur lesquelles la femme doit se reposer pour être un bon leader : Se former et s’éduquer, découvrir son talent, avoir l’audace, être résistante et rester femme ».
Insistant sur la question du talent, le responsable du centre d’employabilité francophone de Lomé interpelle à son tour les étudiantes. « Tenir compte des observations des uns et des autres dois vous permettre de grandir et d’enrichir nos connaissances, nos compétences, nos capacités. Mais nos talents, nous sommes les seuls à le découvrir et à le développer. Personne ne découvrira notre talent à notre place. Et le meilleur moyen pour découvrir son talent, c’est d’abord, avoir confiance en soi », a-t-il martelé.
Dans un contexte de promotion à toute échelle du leadership féminin, les participantes se sont réjouies de la présence de celle qui est pour elle, un modèle, une source d’inspiration, Me Molgah Abougnima-Kadjaka, l’autrice dont les ouvrages devront désormais constituer des bréviaires pour ces jeunes filles dans leur volonté de cultiver à leur tour le leadership.
Présidente de l’association Aide et Action à la Veuve, à l’Orphelin et à l’Enfant Déshérité (Aavoed), la parlementaire n’a pas manqué de relever aux étudiantes l’enjeu et l’urgence eu égard au leadership féminin.
« Lorsqu’on évoque le leadership féminin, on parle de cette femme qui a confiance en elle, capable de guider, d’inspirer et de mobiliser autour d’une vision pour l’atteinte d’un objectif donné. La femme influente a l’étoffe d’un leader, une forte personnalité. Elle a des valeurs qui gouvernent ses actions.

En cela, je salue le don de kit offert, composé de 07 ouvrages indispensables pour renforcer votre leadership », a-t-elle souligné confiante ne l’avenir.
Dans une démarche de questions-réponses, cette rencontre a notamment permis de dresser le tableau plus ou moins complet du monde entrepreneurial du point de vue de la femme. C’est pourquoi dira Ange Fatondji, Enseignant d’université, « la première clé de succès en entrepreneuriat, c’est de faire en sorte que votre projet que voulez mettre en œuvre contribue à résoudre un problème autour de vous. Si ce n’est pas le cas vous devez renoncer. On ne vient pas en entrepreneuriat si vous n’êtes pas en mesure d’apporter quelque-chose de nouveau. C’est en vous questionnant sur les solutions à apporter aux problèmes qui se posent autour de vous que vous pourrez mieux identifier le type de projet à mettre en place ».
D’autres intervenants à l’instar de Monsieur Nantob et Monsieur Alegué ont respectivement mis l’accent sur « la conscience sociale » et l’« état d’esprit ou le mindset ».
G.K.
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