Les autorités togolaises ont fait de la promotion et du processus d’épanouissement des jeunes filles apprenantes, une priorité. Plusieurs projets initiés par l’exécutif togolais, ont permis de supprimer les barrières. Et les résultats sur le terrain, parlent d’eux-mêmes.
Que ce soit l’accès, le maintien et le choix des filières d’études ; l’éducation inclusive et de qualité ; l’égalité des genres et l’autonomisation des filles ; la création d’emplois productifs et de travail décent pour elles, des avancées sont notables et appréciables.
Pour ce qui est de la réussite des filles, les taux net de scolarisation de ces dernières au primaire, est passé de 82,6 % en 2020-2021 à 93,4 % en 2021-2022. Le taux d’achèvement, lui est passé de 85,9 % à 86,5 %.
Au niveau du secondaire 1, le taux d’achèvement des filles est passé de 54,2 % à 62,5 % sur la même période. Quant au secondaire 2, ce taux est passé de 26,0 % à 26,8 %. Ceci traduit une progression annuelle de 0,8 point.
Face à ces succès, il fallait anticiper en offrant de meilleures perspectives futures. Ainsi, le développement de l’enseignement technique et professionnel est paru comme une meilleure alternative.
Dans ce sens, la création des Ifad dans les régions, participe à cette nouvelle dynamique que les plus hautes autorités veulent insuffler dans le secteur de la formation de nos apprenants. La diversification des offres de formation professionnelle, est parue comme une meilleure alternative.
Cette démarche vient à point nommé car, les fruits sont évidents. Le pourcentage des filles dans les filières industrielles est passé de 9,28 % en 2020-2021, à 10,41 % en 2022-2023.
Dans les filières agro-sylvo-pastorales, le pourcentage est passé de 19,24 % en 2020-2021 à 28,57 % en 2022-2023. La parité de genre dans les universités est aussi recherchée. Les actions entreprises aboutissent à ce jour à un taux de représentation des filles de 30 %.
Loin de se contenter du peu, les autorités poursuivent cette marche vers l’avant en faveur de la jeune fille. Dans ce sens, chaque 11 octobre, l’on célèbre la Journée internationale de la fille, une initiative instituée par l’Assemblée générale des Nations unies. Une manière pour les gouvernants de mettre l’accent sur la nécessité de relever les défis auxquels sont confrontées les filles, de promouvoir leur autonomisation et leurs droits.
Au plan national, les festivités de la onzième édition ont été placées sous le thème : « Promouvoir l’excellence chez les filles, dans les filières porteuses, c’est développer leur résilience face aux défis dans un monde en constante évolution ». A cette occasion, quelques 220 meilleures filles de toutes les classes du secondaire, à l’exception des classes de fin de cycle, ont reçu des prix d’encouragements.
Cette célébration a été une manière singulière de favoriser l’épanouissement de la cible, en phase avec les exigences actuelles du monde du travail.
La Rédaction
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