
Hier jeudi 23 novembre, le gouvernement togolais, sous la houlette du Chef de l’Etat, a adopté, en Conseil des ministres, le projet de Loi de finances, exercice 2024. Un budget qui, malgré le contexte international incertain, les tensions inflationnistes et le durcissement des conditions financières, dépasse la barre des 2.00 milliards de francs Cfa, pour une première fois.
Le projet de Loi de finances exercices 2024 a été adopté, hier jeudi 23 novembre, en conseil des ministres. Ce budget en hausse de 9,6% par rapport à l’exercice précédent, est projeté à 2.166,1 milliards de francs Cfa en ressources et en charges, contre 1.975,5 milliards de francs Cfa dans le collectif budgétaire adopté cette année 2023.

Pour une première fois, le budget national passe la barre des 2.000 milliards de francs Cfa, s’il est voté en l’état par l’Assemblée nationale. Adopté malheureusement dans un contexte international incertain et de tensions inflationnistes, sans oublier le durcissement des conditions financière, ce budget est également tributaire de la menace sécuritaire persistante et de ses conséquences économiques et sociales, souligne le gouvernement.
Les grandes orientations budgétaires sont articulées autour de la poursuite de la mobilisation des recettes, de l’élargissement de l’assiette fiscale et de l’optimisation des dépenses. Parlant des recettes budgétaires, elles croissent de 6,2%, et sont, en majorité, portées par les recettes fiscales. Les dépenses, quant à elles, enregistrent une hausse de 3,2%, et sont alignées sur les axes stratégiques du référentiel de développement quinquennal 20-25.
Dans ce sens, 48% (soit 669,1 milliards de Fcfa) des ressources sont consacrées à la promotion de l’inclusion et au développement du capital humain, alors qu’à la transformation économique et au renforcement de l’Etat sont affectés respectivement 30% (environ 419,3 milliards) et 21% (environ 304,4 milliards) du budget.

Parlant du projet innovant de l’Assurance maladie universelle (Amu) auquel est enjoint le projet d’amélioration du système sanitaire, le gouvernement entend s’y consacrer aussi bien sur le plan infrastructurel que la qualité de soins. L’amélioration de l’environnement des affaires et la promotion du digital devront se poursuivre afin de renforcer la transparence et la mobilisation des ressources au plan national.
Notons qu’à l’issue de l’adoption de ce budget, le Chef de l’Etat a instruit l’ensemble de l’exécutif à la poursuite des actions de lutte contre la flambée des prix dans l’optique de soutenir davantage la résilience des populations et maintenir efficacement la dynamique d’ailleurs en cours, notamment dans le secteur agricole avec la production céréalière et vivrière.
JPB
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