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Céréale de la famille des Poacées, le riz est cultivé dans les régions tropicales subtropicales et tempérées chaudes. Sa culture est aussi prisée au Togo, ces dernières années, du fait de l’implication des pouvoirs publics qui ont mis en place de véritables mécanismes.

Au Togo, la culture rizicole est l’affaire de plusieurs régions du pays. Si la culture du riz était coûteuse il y a quelques années en arrière, elle est devenue une affaire nationale avec la mise en place de plusieurs mécanismes, tels la mise en valeur de la Vallée du Mono pour une meilleure croissance dans la filière du riz, le Partam et le Pdpr-K, l’ambition d’investir 987 milliards de francs Cfa d’ici à 2030 pour le développement de la filière avec le soutien de la Fao, entre autres.

Le Partam a permis de réaliser plusieurs avancées dans la filière riz, notamment l’irrigation de plusieurs centaines d’hectares, la construction des aires de séchage et de magasins de stockage, la distribution des équipements modernes, l’installation de mini adductions d’eau, le désenclavement des sites via la construction des pistes rurales…

A cela, il faut ajouter le Projet de développement pour la production rizicole (Pdpr-K) qui permis la mise en œuvre, dans la région de la Kara, des terres aménagées, des magasins et des forages construits, des digues en béton cyclopéen avec gabion et enrochement réalisées et plus encore.

Toutes ces initiatives louables qui ont stimulé la production du riz, ont permis de réduire progressivement la dépendance du pays vis-à-vis du riz asiatique, notamment. En 2018, alors que la production du riz qui était de 145.000 tonnes, le volume d’importation était estimé à 150.000 tonnes, la même année.

Ainsi, la production du riz au Togo, est passée de 145 000 tonnes en 2018, à 147.000 tonnes en 2019. Elle a atteint les 153.000 tonnes en 2020, selon les estimations de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).

Selon les pouvoirs publics, la production du riz devrait continuer à augmenter au vue des mécanismes mis en place et grâce aux multiples soutiens des producteurs dudit secteur.

La Rédaction

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