Le maïs est la céréale le plus consommé au Togo et les producteurs ont bien pris la mesure de la chose en faisant du maïs, la principale culture vivrière. Cette céréale représente quelques 66% de la production céréalière, composée maïs, riz, sorgho et mil, et estimée à environ 1,4 millions de tonnes en 2021.

Le maïs et le Togo, c’est une histoire d’amour renouvelé. Pour l’année 2019, les espaces emblavés de cette principale culture vivrière a atteint les 700.000 ha, selon les chiffres de la Direction des statistiques agricoles, de l’informatique et de la documentation (Dsid).

Pour entretenir ces vastes champs de maïs, environ 1.500.000 producteurs, hommes et femmes, sont employés, selon les données de 2019. Mais avec les mécanismes d’appui en faveurs de ce type de travailleurs, ces données ont considérablement évolué de nos jours.

Et pour couronner le tout, dans le cadre d’un partenariat public-privé (Ppp), Arise Integrated Industrial Platforms (Arise IIP) qui reconnaît le potentiel de l’agriculture togolaise, a permis le développement de la Plateforme industrielle intégrée (Pia), qui offre plus de débouchés aux filières agricoles dont le maïs, notamment. La conséquence est tout simplement incroyable car, le secteur participe au Pib à hauteur de 40 %.

Il faut souligner que l’un des atouts de la culture du maïs, c’est bien le fait que les sols togolais sont fertiles, particulièrement ceux de la région des Plateaux. Une fertilité que le Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (Pniasa) a fortement mise en valeur, pour accroître la production agricole et moderniser le secteur.

Pour la campagne 2018-2019, la production nationale du maïs s’élevait à 886.630 tonnes. La filière a généré jadis un revenu net moyen de 223.000 francs Cfa par hectare.

De nos jours, plusieurs facteurs permettent de miser vitalement sur le secteur. D’abord, les agriculteurs ont un accès facile aux financements, ce qui est une véritable bouffée d’oxygène. A cela, il faut ajouter le fait que la recherche agricole est fortement promue, sans oublier la forte mécanisation, l’utilisation d’engrais, et le développement des chaînes de valeur agricoles, entre autres.

Avec tous ces efforts, la production du maïs est en forte progression, d’année en année. Elle qui est passée au-dessus de 900.000 tonnes en 2019, est tombée à 885.000 tonnes en 2020, du fait de la crise sanitaire liée à la Covid-19. La production du maïs a connu un regain, en 2021 et a atteint les 929.000 tonnes, soit une augmentation de 4,5 %. Une dynamique que le pays entend maintenir et accentuer au fil des ans.

JPB

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