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Après avoir recouvré ses droits civiques et politiques, Karim Wade se trouve confronté à un autre obstacle pour confirmer sa candidature. Les probabilités qu’il succède au Président Sall en 2024 restent incertaines en raison de l’article 28 que son propre père avait fait approuver par voie référendaire le 7 janvier 2001, en vue de l’adoption d’une nouvelle Constitution qui fut promulguée le 22 janvier de la même année.

Cet article stipule que « tout postulant à la Présidence de la République doit posséder exclusivement la nationalité sénégalaise ». Cela signifie que, sans intention apparente, le Président Abdoulaye Wade venait, par le biais de cet article constitutionnel, d’arborer l’arme qui allait supprimer définitivement son fils de la course pour 2024.

En effet, Me Moussa Diop a été l’un des premiers à attirer l’attention de l’opinion sur l’impossibilité pour Karim Wade de participer à l’élection présidentielle de 2024. Pour étayer ses dires, il a fait remarquer que le candidat du Pds possède une double nationalité : celle sénégalaise et française. Selon lui, cela constitue « une violation de la Constitution sénégalaise ».

De plus, le candidat déclaré pour la Présidentielle de 2024 n’a pas seulement montré le passeport français de Wade fils lors de l’émission Faram Facce de mercredi dernier, mais il a également fait d’autres révélations. 

«Selon la loi française en son article 18-1, personne ne peut perdre sa nationalité sur la base d’un simple dépôt de dossier. Cela ne peut se faire que sur décision des autorités françaises notamment du Garde des Sceaux. Autrement dit, il faut être autorisé par le gouvernement français pour perdre sa nationalité alors que tel n’est pas encore le cas pour Karim Wade» a-t-il fait savoir avec assurance.

Et ce n’est pas le seul problème auquel Karim Wade sera confronté.

Selon Me Alinard Ndiaye du PDS, la question liée à l’amende de la somme de 138 milliards peut être une épée de Damoclès qui va peser. «Cette amende non payée peut lui être exigée ; sinon une contrainte par corps peut lui être appliquée et au cas échéant, il peut retourner en prison. C’est ce que prévoit la loi» explique-t-il à nos confrères du journal Le Témoin.

SeneNews

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