
L’engagement des plus hautes autorités pour les droits de la femme, n’est plus à démontrer. Aucun secteur n’est épargné. Que ce soit en économie, dans le social ou mieux dans les sérails de la justice, le Togo prend des initiatives qui font de la gent féminine, un véritable vecteur de développement.
Le dernier rapport sur l’état de la population mondiale, souligne que 44% des femmes et jeunes filles n’ont pas le libre choix de décider de tout ce qui concerne leur sexualité, leur accès à la contraception et aux soins de santé.

Cette carence a été pointée du doigt lors de la célébration de la journée mondiale de la population en juillet 2023. Occasion d’interpeler les dirigeants sur les leviers sur lesquels il fallait agir afin de favoriser l’égalité du genre sur le lieu de travail ainsi que l’accès universel à la santé et aux droits en matière de sexualité et de procréation, même si le pays disposent des plans en adéquation avec les recommandations des Nations Unies.
Sur le plan cadre réglementaire, le Togo peut se targuer d’avoir renforcé son arsenal juridique pour valoriser le genre et augmenter la représentativité des femmes dans les instances de prise de décision, et partant, matérialiser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, des filles et de leur participation effective à tous les niveaux de développement.
Et les résultats parlent d’eux-mêmes. Au Togo de nos jours, la part de femmes dans les fonctions dirigeantes est portée à 70%. Le rapport « les Femmes, l’entreprise et le droit 2020 » de la Banque mondiale, confirme d’ailleurs cette tendance, en soulignant que 84% des droits reconnus aux hommes, sont désormais la chasse gardés des femmes.
L’Assemblée nationale joue dans ce sens un rôle majeur. Les députés ont procédé, en novembre 2022, au renforcement de la participation des femmes au développement du pays en votant quatre lois portant modification de certaines dispositions législatives en faveur des droits de la femme.

Elles ont désormais plus d’avantages dans des domaines : mariage, maternité (protection de leur emploi pendant la période de grossesse, d’accouchement, de congé de maternité et de l’allaitement), protection contre les violences domestiques et la sécurité sociale.
Dans cette lutte, le social n’est pas du reste. La femme doit avoir une qualité de vie décente. Plusieurs programmes sont dédiés à la gent féminine. On peut citer pèle mêle, des actions phares comme le Programme d’appui aux populations vulnérables (Papv), le Programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né (Pnafe) ou le Programme « Wezou », le programme de couverture sanitaire universelle, le fonds d’accès à l’électricité pour tous appelé « Tinga », l’attribution de 25% de commande publique aux jeunes et femmes entrepreneurs, etc.
La Rédaction
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