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Les délégations de 49 des 54 Etats africains, dont 17 chefs d’Etat, ont répondu à l’appel de Mouscou, pour le second sommet Russie –Afrique, tenu du 27 au 28 juillet 2023 à Saint Pétersbourg, en Russie. Cette rencontre entre des Etats reconnus comme tel par le droit international et les Nations-Unies, montre à suffisance l’intransigeance de Moscou à s’acoquiner avec la ‘’pseudo Rasd’’ (République arabe sahraouie démocratique).

Malgré l’ingérence de l’Afrique du Sud et de l’Algérie pour faire inviter leur allié, le Rasd, à ces assises, Moscou a montré de la fermeté, en n’invitant que les Etats africains avec lesquels la Russie entretien des relations bilatérales mais aussi qui sont reconnus par le droit international et les Nations Unies.

Cette posture adoptée par le Président Vladimir Poutine prend le contrepied de l’Union européenne (UE) qui, en  février 2022 sous la présidence française, avait dressé la table au chef du Front Polisario lors du sommet Union européenne et Union africaine. C’est d’ailleurs la preuve que Moscou ne transige pas avec ces principes de ne s’allier qu’avec des Etats légalement constitués (aux plans juridique et diplomatique), et reconnus par l’ONU.

Et les conclusions de ce second sommet Russie-Afrique, sont assez illustratives de la décision du Kremlin qui est on ne peut plus claire. Cette posture ne souffre d’aucune avarie, et est d’ailleurs expressément notifiée dans le préambule des documents officiels qui stipule que : « Nous Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Fédération de Russie et des Etats africains reconnus par l’Organisation des Nations Unies (ci-après dénommés la Fédération de Russie et les Etats africains) et représentants de l’Union Africaine et des organisations leaders d’intégration de l’Afrique ».

C’est dire en des termes clairs que ce grand rendez-vous russo-africain n’est réservé qu’à la seule famille des 54 Etats membres de l’Union africaine, et partant, reconnus par les Nations-Unies.

On se rappelle qu’en février 2022, lors du sommet UE-UA sous la présidence de la France, la présence du chef de la milice du polisario aux discussions, avait suscité une vague d’indignations de la part de nombreux Etats participants. Et pour cause, des instances judiciaires européennes sont aux trousses des premiers responsables de cette milice, pour crimes de guerre et pour violation des droits de l’Homme.

Pour enfoncer le clou, malgré ses excellentes relations de coopération avec le Royaume du Maroc, l’UE s’était fait roublé en acceptant un invité bien encombrant au sommet de Bruxelles, qui va aller plus loin, en dénonçant l’accord du cessez le feu signé sous l’égide de l’ONU, et de surcroit, menace le Maroc et pardessus tout, la paix et la stabilité dans la région.

Le choix du Royaume du Maroc, considéré comme un partenaire stratégique, fait autant d’envieux au point de pousser l’UE à faire des alliances contre nature. Ce que Moscou rechigne d’ailleurs depuis 2019, en restant loyal quant à ses engagement et ses principes.

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