Paris et Lomé réaffirment leur détermination à renforcer le partenariat entre leurs deux pays, entre autres, dans les secteurs d’intérêt commun en lien avec la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. C’est ce qui ressort de la récente visite officielle en France du Chef de l’Etat Faure Gnassingbé.

Une note de la Présidence togolaise indique qu’au cours de la rencontre entre Faure Gnassingbé et Emmanuel Macron la situation sécuritaire dans la sous-région ouest africaine a été passée en revue. « Ils ont exprimé leurs vives préoccupations face à la persistance des menaces terroristes et l’extrémisme violent dans la sous-région et le Sahel, et réitéré leurs engagements à œuvrer de concert à la lutte contre ces fléaux », fait-on savoir.

Les chefs d’Etat français et togolais ont appelé, à cet égard, à l’intensification de la coopération et du partenariat aux plans bilatéral et multilatéral pour l’éradication de la criminalité transfrontalière et le terrorisme. Les orientations du Président togolais au sein de l’Initiative d’Accra dédiée à la promotion des échanges d’information ainsi que la coopération dans la conduite des opérations militaires transfrontalières ont été saluées aussi bien par ses pairs membres de ce forum de haut niveau que par les partenaires multilatéraux.

A Paris, il a été question aussi de la recherche d’une paix durable dans la sous-région ouste africaine et dans le sahel en général. Faure Gnassingbé s’investit pour une paix durable sur le continent africain, à travers des initiatives pour la stabilité notamment dans la sous-région et au Sahel. Le Président de la République a pu apporter une solution diplomatique basée sur la concertation, la conciliation, conduisant ainsi à la libération de ces militaires, à la satisfaction des deux parties et la communauté internationale.

En effet, par le dialogue et la concertation, le chef de l’Etat a su concilier les positions du Mali et de la Côte d’Ivoire à la sollicitation des dirigeants des deux pays dans l’affaire des 49 militaires ivoiriens. Faure Gnassingbé s’est aussi fortement impliqué pour une issue heureuse des transitions au Mali, au Burkina Faso, en Guinée et au Tchad. Le chef de l’Etat a su porter la voix du Togo en bilatéral, lors des sommets des instances régionales ou de l’Union africaine pour une synergie d’action en faveur de la paix sur le continent. « Cette détermination du chef de l’Etat pour la stabilité en Afrique s’illustre également à travers l’envoi régulier des contingents togolais sous le drapeau des Nations unies, pour les opérations de maintien de la paix dans plusieurs pays africains et en dehors du continent », fait-on savoir.

Il faut rappeler que lors de son séjour à Paris, Faure Gnassingbé a reçu Ragnheiður Elín Árnadóttir, la Directrice du Centre de développement de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Le point du partenariat entre le Togo et l’OCDE et l’examen des politiques de développement et l’évaluation des programmes gouvernementaux étaient au centre des discussions « L’objectif de cette rencontre avec le Président de la République était de discuter des mécanismes pour renforcer la bonne collaboration du Centre de développement avec le gouvernement togolais, en vue de promouvoir le développement au Togo.

Sous le leadership du chef de l’Etat, nous avons beaucoup travaillé avec le pays. L’examen des politiques de transformation économique est l’exemple le plus récent. Le Togo est un membre très apprécié du Centre de développement », a dit Árnadóttir. Le Togo est membre depuis en 2019, du Comité directeur du Centre de développement de l’OCDE, un organe international qui aide les pays en développement et les économies émergentes à trouver des solutions innovantes pour promouvoir une croissance durable et améliorer le bien-être économique et social.

(In LE MEDIUM n°553 du 16 au 22 Mai 2023)

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