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Logé dans la poule B dans le cadre des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Côte d’Ivoire 2023 aux côtés du Burkina Faso, de l’Eswatini et du Cap-Vert, le Togo après quatre journées  de compétitions, est classé dernier de la poule. Avec deux points à son compteur derrière l’Eswatini (2pts), Cap-Vert (7pts) à et le Burkina-Faso (10 pts), la qualification des Éperviers pour cette grande messe footballistique continentale, est hypothéquée.

Même s’il y a eu du mieux lors de la double confrontation entre les Éperviers et les Étalons, annoncée en fanfare, ces deux rencontres n’ont accouché que d’une souris. En deux sorties les poulains du sélectionneur Paulo Duarte n’ont glané qu’un seul point sur 6 possible. Ce qui a fait voler le dernier espoir d’une probable qualification.

Il faut avoir le courage d’appeler les acteurs du sport roi togolais à une réelle et constructive introspection en vue de permettre au football togolais de renaitre de ses cendres.

Tchangai Mazamaesso, Oloufadé Adékamni, Ouadja Lantam, Kader Kougbadja, les frères Sénaya, Abalo Dosseh, Agassa Kossi, Adébayor Sheyi,  etc. quel Togolais ne voudrait-il pas revivre ces belles années de gloire au cours desquelles la seule évocation du nom des Eperviers du Togo, faisait trembler de grandes écuries du football continental telles que les Lions Indomptables du Cameroun ou mieux, les Aigles de Carthage de la Tunisie ou les Lions de la Teranga?…

Bebou Ihlas, Placca Fessou, Samuel Assamoah, David Henen, Thibaut Klidjè, Karim Derman… leur talent et leur fougue ne suffiront guère pour hisser le drapeau togolais dans le ciel ivoirien lors de la phase finale de la CAN 2023.

Mais que se passe-t-il au juste ?

On peut citer pèle mêle le manque de patriotisme, l’absence de vision sportive affirmée, le manque de rigueur dans le choix de nos ambassadeurs et bien entendu leur suivi dans leurs différents clubs, notamment. A ce cocktail déjà indigeste, il ne faut pas perdre de vue le fait d’avoir  un œil regardant quant à la formation de la relève, des Éperviers de demain.

Pour ce qui est du reste, il faut accepter reculer pour mieux sauter. Après avoir raté deux phases finales de CAN de suite, au lendemain de l’exploit de 2013 où Adébayor et compagnie  ont fait trembler le monde footballistique africain, nous devons une fois de plus faire une croix sur une phase finale de CAN quoi qu’à 24, que va abriter la Côte d’Ivoire en 2023. Ceci pour la seule raison qu’on se refuse de se conformer aux règles du football moderne.

Prenez-le comme dit !

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