
En 2023, le ministère de l’économie maritime et de la pèche va appuyer techniquement les aquaculteurs, avec l’installation des cages flottantes, les alevins et l’organisation des séances de formation sur les techniques d’aquaculture. Au Togo, 70 % des produis aquacoles vendus, dans le pays proviennent de l’importation, contre 30 % de la production locale (essentiellement du Tilapia). En 2021, les besoins en produits halieutiques sont estimés à 109 187 tonnes. La production nationale étant de 18 819 tonnes, le taux de couverture des besoins est donc seulement de 17%. Il faut donc investir dans le secteur.
C’est ainsi que depuis 2020, le Togo exécute le projet de développement de l’aquaculture, qui consiste en la valorisation des sites ayant un potentiel aquacole par la pose de cages flottantes, la fourniture d’alevins et d’aliments.
Dans ce cadre, le gouvernement a acquis 2,4 millions d’alevins au profit des aquaculteurs, au titre des deux dernières années. Ce projet vise à étendre, à terme, 100% de la couverture par le pays de ces besoins en produits aquacoles. Depuis, la production aquacole du Togo a augmenté de 57%, passant de 730 tonnes en 2020 à 1151 tonnes en 2022. » Nous pensons doubler cette augmentation avant 2025 pour montrer que le projet de l’aquaculture peut porter des fruits « , a indiqué Kokou Tengué, le ministre de la pêche.

Il faut noter, qu’afin de rapprocher les offres de formation des besoins de l’économie, le Président de la République a décidé de la création d’instituts de formations en alternance pour le développement (IFAD) dont une dédiée à l’aquaculture : l’IFAD AQUACULTURE, à Elavagnon. Quelques-uns des premiers diplômés de cet institut viennent de bénéficier de 8 cages aquacoles pour leurs activités sur le fleuve Mono, à Nangbéto. Elle porte le nombre à 18 puisque d’autres coopératives en ont déjà bénéficié.
Cette volonté du Président de la République, à accompagner ces jeunes professionnels, matérialise sa volonté de promouvoir une formation professionnelle de qualité, l’auto-emploi des jeunes, le développement rural et de répondre aux besoins du secteur privé. « La politique de sécurité alimentaire, mise en œuvre depuis 2020, à travers le projet de développement de l’aquaculture identifie les zones à forts potentiels aquacoles par la pose de cage flottantes. Cela répond à la politique du Chef de l’Etat de coller les offres de formation au plus près possible des besoins de l’économie », informe Kokou Tengué, le ministre chargé de la Pèche qui prévoit installer d’autres étudiants dans le cadre de ce programme. Suivront les alevins et les aliments.
(In LE MEDIUM n°548 du 12 au 17 Avril 2023)
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