La lutte contre l’extrémisme violent et le terrorisme, est désormais l’affaire de tous. Pour combattre cette hydre, la lutte doit être inclusive. C’est dans cette veine que le Haut-commissariat à la réconciliation et au renforcement de l’unité nationale (HCRRUN) a décidé, le mardi 14 février dernier, d’impliquer davantage les Comités locaux de paix (CLP).

Mardi dernier, le HCRRUN a lancé une série de formations à l’endroit des Comités locaux de paix (CLP). Il s’agit pour l’institution d’impulser une nouvelle dynamique dans la lutte contre ce fléau qui met à mal le vivre ensemble et la paix. Ce qui passe par le renforcer les capacités de ces acteurs essentiels sur les fondamentaux d’une vie communautaire apaisée et les stratégies pour aider les populations victimes à surmonter le traumatisme.

Lors de la session inaugurale initiée dans la région des Savanes, la présidente du HCRRUN, Mme Awa Nana Daboya, a souligné que « dans un pays comme le nôtre où se côtoient pacifiquement une quarantaine d’ethnies, il s’agira pour les communicateurs de mettre en relief la tolérance culturelle et religieuse qui a toujours caractérisé le peuple togolais. En choisissant prioritairement les Comités locaux de paix comme groupe cible pour suivre cette session de renforcement des capacités, le HCRRUN entend permettre à ces structures d’imprimer à leurs actions une nouvelle dynamique en adéquation avec le combat engagé par l’Etat togolais contre l’extrémisme violent… ».

Selon Madame Awa Nana, «il ne pouvait en être autrement lorsqu’on sait l’importance de la collaboration qui existe entre les CLP et les autorités locales d’une part, et d’autre part, le rôle de mobilisation des populations que jouent les membres de ces structures dans leurs communautés respectives ».

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