Le début de semaine a été très mouvementé au sein des médias togolais. L’information de la suspension de parution de deux médias pour diffamation, a fait couler beaucoup d’encre et de salive. Les journaux Liberté et Tampa Express ont été suspendu de parution pour un trimestre par  la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC).

Ce n’est plus un secret pour personne. Le gendarme de la presse togolaise a haussé le ton en début de semaine dernière, avec la clé la suspension de parution des journaux Liberté et Tampa Express, pour diffamation. Le quotidien Liberté écope d’une amande de 15 millions de francs CFA.

Cette situation ne laisse indifférentes les organisations de presse. Tout en déplorant le « manque de professionnalisme »ayant conduit à cette situation, le Conseil National des Patrons de Presse (CONAPP) exprime ses regrets face à une situation qu’il aurait souhaité voir se régler différemment.

« Le CONAPP, tout en déplorant les manquements professionnels ayant conduit à ces deux situations, exprime son regret qu’une issue heureuse ne soit pas trouvée à ces deux affaires à travers un règlement à l’amiable », lit-on dans un communiqué.

Le CONAPP saisit l’occasion, une fois encore, pour appeler à la rigueur journalistique dans le traitement de l’information. L’organisation présidée par Tchagnao Arimiyao exhorte les acteurs des médias aux respects des règles régissant la profession, notamment le code éthique et de déontologie, mais aussi le nouveau Code de la presse entré d’ailleurs en vigueur en début d’année.

Dans les lignes qui suivent, l’intégralité dudit communiqué.

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