Dans le cadre du projet « Des législatures inclusives pour des politiques sensibles au genre », initié par le Centre Parlementaire du Canada et le Centre des Affaires Parlementaires en Afrique (Acepa), avec l’appui du gouvernement canadien, les députés togolais sont conviés à deux jours de formation (les 26 et 27 novembre 2024) sur les fondamentaux de l’égalité de genre et la budgétisation sensible au genre.

Pour M. Emmanuel Amouzouvi, Responsable du projet  » Des législatures inclusives pour des politiques sensibles au genre  » au Togo, cette session a pour ambition de promouvoir une gouvernance inclusive en corrélation avec la Feuille de route du gouvernement et les Objectifs de développement durable (Odd).

Retour sur cette thématique avec M. Emmanuel Amouzouvi, en trois questions :

Quelles sont les grandes thématiques abordées au cours de cette formation ?

Cette session qui vient à point nommé renforcer les capacités des élus du peuples porte sur quatre modules de formation, à savoir :

– Le première porte sur « Les fondamentaux de l’égalité du genre » ;

– Le second s’intéresse à « L’analyse intersectorielle » ;

– « La budgétisation sensible au genre », c’est le troisième module ;

– et enfin, « les techniques de collectes de données genrées pour le travail parlementaire ».

Nous sommes tous convaincus que les parlementaires sont ceux qui votent les lois, les budgets et les politiques de l’Etat. Et de ce fait, ils doivent pouvoir tenir en compte les concepts de l’égalité de genre dans tout le travail parlementaire. Et étant la représentation nationale, ils doivent tenir compte des besoins aussi bien des femmes, des filles que des hommes, ceci que ce soit en milieu urbain qu’en milieu rural.

C’est le bien fondé de cette formation va leur permettre d’être plus aguerri pour pouvoir prendre en compte les besoins de toutes les catégories socioprofessionnelles de la population togolaise.

Quel est le champ d’application des connaissances apprises lors de cette session ?

Il faut le souligner, ce projet a démarré avec la précédente législature, et une fois qu’il a eu renouvellement du parlement, il a été nécessaire de former les nouveaux députés sur ce concept de genre, de manière à ce qu’ils puissent véritablement prendre en compte le concept du genre dans le travail parlementaire. Ceci que ce soit en termes d’élaboration de vote, que soit en termes de suivi de l’action du gouvernement sur le terrain.

Quelle est la situation de la femme Togolaise ?

La situation de la femme togolaise a connu des avancées que ce soit au plan législatif ou que ce soit sur le plan de mise en œuvre des projets. Mais cette dynamique ne doit pas être perdue. Elle doit être maintenue, enrichie et amplifiée. C’est bien pour cette raison qu’on ne doit cesser d’outiller ceux qui doivent prendre en compte cette question des femmes au Togo.

JPB avec Cellule AN

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